Ramid veut reformer la Justice… mais “c’est au roi de prendre la décision”

Mustapha Ramid est probablement le plus en vue des ministres du parti islamiste PJD, depuis qu’il a été nommé à la tête d’un des ministères clés du gouvernement marocain, celui de la Justice (et des libertés publiques, faut-il le préciser ?). Il s’est distingué dans le passé par son franc parler et ses positions clairement opposées aux pratiques du Makhzen, le pouvoir marocain. Dans une interview qu’il a accordée mardi à Reuters, le nouveau ministre déclare vouloir mettre fin aux pratiques du passé, notamment en ce qui concerne le code de la presse et le cas des nombreux prisonniers d’opinion, pour lesquels il laisse entendre qu’il demandera la grâce royale :

“Nous avons notre vision des choses mais nous avons également des contraintes institutionnelles. Le gouvernement ne peut pas intervenir dans la justice. C’est une institution indépendante.

“Il y a cependant une voie unique, qui est celle du pardon royal. Nous y travaillerons donc et nous déploierons nos efforts pour essayer de régler ce problème. En fin de compte, ce n’est pas à nous de décider mais c’est au roi de prendre la décision. Nous essaierons de faire en sorte que cette décision soit basée sur des informations et des propositions que nous présenterons (au roi).” Continue reading

Foreign Policy: Speaking Truth to Power

Following is my response to Foreign Policy on what I’d learned about the United States’ response to the protests in Morocco. Read more reactions here from other people from across the Arab world.

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As U.S. President Barack Obama prepares to give a seminal speech on the Middle East on Thursday, Foreign Policy asked key dissidents and activists across the region what they’d like to see from the administration.

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